De mon avis, la grande victoire des élections générales au Québec, hier, c'était la dérapage de Jean Charest - à différents niveaux... Premièrement, en 28 ans de carrière politique, le chef du Parti Libéral perd sa première élection. Les 2.871 voix de majorité pour le péquiste Serge Cardin l'ont battu dans la circonscription de Sherbrooke (où il se faisait réélire au fédéral puis au provincial depuis 84). Au-delà de ne pas rentrer dans l'assemblée nationale, ainsi qu'il a été chassé du pouvoir comme premier ministre. Au revoir au rêve de poursuivre à gérer la belle province.
Bien que 31,2% des électeurs votent encore pour les Liberaux, cette déroute (la plus remarquable de toutes!) démontre clairement l'insatisfaction des Québecois par rapport à son ancien gouvernant... Assurément, cela a été une très dure soirée pour eux. Dès maintenant, il ne leur reste que faire l'opposition officielle avec ses 50 conquêtes - pas mal (de tout!), je dirais!
Par la suite, il y a eu une bonne surprise, super symbolique, que va juste contre le résultat dessus: le débutant Léo Bureau-Boulin a remporté son premier mandat (dans la circonscription de Laval-des-Rapides), pour le Parti Québécois. Le jeune de 20 ans sera le député le plus jeune de l'histoire du Québec, mais non le plus disqualifié, néanmoins. Il a vaincu l'expérimenté libéral sortant Alain Paquet par 3.919 voix (QUELQUE CHOSE, n'est-ce pas?!). Pour moi, cela a été le plus significatif résultat, conséquence directe de la cause étudiante.
D'autres réussites importantes ont eu lieu également:
Le Québec Solidaire a conquis une deuxiéme siége. Françoise David (dans Gouin), la présidente et la porte-parole du parti, va l'occuper à côte de son camarade Amir Khadir, réélu en Mercier. Ils vont faire la balance du pouvoir dans un gouvernement péquiste minoritaire. Pendant des entrevues, Mme. David a promis leur soutien à Mme. Marois pour les questions féministe, progressiste, écologiste et souverainiste, qu'ils défendent de même façon.
Moins d'une année après sa fondation, la CAQ a réussi en étant une option plus centralisée pour les conservateurs, aussi tannés de Charest. Franchement, contrairement à ce qu'il a dit, déçu, François Legault, son chef, ses chiffres me semblent être vraiment corrects: 19 sièges remportées, et un pourcentage considéré (27,1% du total). Peut-être, sans eux, la scène serait autre... plus à droite, de nouveau. Sans aucun doute la participation de la Coalition dans cette élection vient de transformer le paysage politique du Québec.
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équipe gagnante
Le Parti Québécois revient au pouvoir après neuf ans de règne libéral. Mme Pauline Marois est la première femme à la tête du Québec.
La crise étudiante a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase...
Dans son discours de victoire, le retour à la question nationaliste, de faire probablement un autre référendum, etc. Puis, sont sorties aussi quelques mots de remerciement en anglais aux électeurs anglophones (oui: elle a affirmé que son gouvernement est pour TOUS les Québécois!).
Tout se passait en parfaite harmonie, jusqu'à ce que.... [BOUM!]
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« c'est la vengeance »
La vie n'est pas toujours une partie de plaisir...
Un attentat sinistre l'a interrompu hier soir. Malheureusement, dans ce triste épisode, il y eu un mort et un blessé (mais, en fait, huit millions de citoyens se sont fait touché... une fois que c'était un crime contre la démocratie!).
Un homme, sous le prétexte que «Les Anglais se réveillent», a tué un être innocent, ainsi qu'il a causé un incendie à l'arrière de l'édifice du Métropolis, à Montréal, où les membres du Parti québécois célébraient son triomphe. Il s'est fait arrêté en quelques minutes.
Ce fait (pas nécessaire) a réveillé des anciennes rixes et frictions entre anglophones et francophones. Dans la province (et même d'ailleurs), elles étaient un peu reléguées en raison de la souveraineté libéral qui vient de finir.
Malgré tout, on espère un avenir de paix pour le Québec de demain.
Bien que 31,2% des électeurs votent encore pour les Liberaux, cette déroute (la plus remarquable de toutes!) démontre clairement l'insatisfaction des Québecois par rapport à son ancien gouvernant... Assurément, cela a été une très dure soirée pour eux. Dès maintenant, il ne leur reste que faire l'opposition officielle avec ses 50 conquêtes - pas mal (de tout!), je dirais!
Par la suite, il y a eu une bonne surprise, super symbolique, que va juste contre le résultat dessus: le débutant Léo Bureau-Boulin a remporté son premier mandat (dans la circonscription de Laval-des-Rapides), pour le Parti Québécois. Le jeune de 20 ans sera le député le plus jeune de l'histoire du Québec, mais non le plus disqualifié, néanmoins. Il a vaincu l'expérimenté libéral sortant Alain Paquet par 3.919 voix (QUELQUE CHOSE, n'est-ce pas?!). Pour moi, cela a été le plus significatif résultat, conséquence directe de la cause étudiante.
D'autres réussites importantes ont eu lieu également:
Le Québec Solidaire a conquis une deuxiéme siége. Françoise David (dans Gouin), la présidente et la porte-parole du parti, va l'occuper à côte de son camarade Amir Khadir, réélu en Mercier. Ils vont faire la balance du pouvoir dans un gouvernement péquiste minoritaire. Pendant des entrevues, Mme. David a promis leur soutien à Mme. Marois pour les questions féministe, progressiste, écologiste et souverainiste, qu'ils défendent de même façon.
Moins d'une année après sa fondation, la CAQ a réussi en étant une option plus centralisée pour les conservateurs, aussi tannés de Charest. Franchement, contrairement à ce qu'il a dit, déçu, François Legault, son chef, ses chiffres me semblent être vraiment corrects: 19 sièges remportées, et un pourcentage considéré (27,1% du total). Peut-être, sans eux, la scène serait autre... plus à droite, de nouveau. Sans aucun doute la participation de la Coalition dans cette élection vient de transformer le paysage politique du Québec.
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Le Parti Québécois revient au pouvoir après neuf ans de règne libéral. Mme Pauline Marois est la première femme à la tête du Québec.
La crise étudiante a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase...
Dans son discours de victoire, le retour à la question nationaliste, de faire probablement un autre référendum, etc. Puis, sont sorties aussi quelques mots de remerciement en anglais aux électeurs anglophones (oui: elle a affirmé que son gouvernement est pour TOUS les Québécois!).
Tout se passait en parfaite harmonie, jusqu'à ce que.... [BOUM!]
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La vie n'est pas toujours une partie de plaisir...
Un attentat sinistre l'a interrompu hier soir. Malheureusement, dans ce triste épisode, il y eu un mort et un blessé (mais, en fait, huit millions de citoyens se sont fait touché... une fois que c'était un crime contre la démocratie!).
Un homme, sous le prétexte que «Les Anglais se réveillent», a tué un être innocent, ainsi qu'il a causé un incendie à l'arrière de l'édifice du Métropolis, à Montréal, où les membres du Parti québécois célébraient son triomphe. Il s'est fait arrêté en quelques minutes.
Ce fait (pas nécessaire) a réveillé des anciennes rixes et frictions entre anglophones et francophones. Dans la province (et même d'ailleurs), elles étaient un peu reléguées en raison de la souveraineté libéral qui vient de finir.
Malgré tout, on espère un avenir de paix pour le Québec de demain.
Tu maîtrise de mieux en mieux ta technique linguistique francophone! Pat
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